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Armentières. Trois pompiers agressés au couteau alors qu’ils portaient secours à un homme

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Les pompiers d'Armentières ont été agressés par une victime qu'ils tentaient de secourir le 26 mai 2019.

Les pompiers d’Armentières ont été agressés par une victime qu’ils tentaient de secourir le 26 mai 2019. (©Illustration / Actu.fr)

Des insultes et des menaces plutôt que des remerciements. Dimanche 26 mai 2019, les sapeurs-pompiers d’Armentières (Nord) ont dû porter secours à une victime peu coopérative.

Peu après 15 h, ils interviennent au domicile d’un homme de 58 ans qui a fait une chute. A leur arrivée, ils ont été agressés verbalement par la victime qui s’est ensuite saisie d’un couteau de cuisine qu’elle a dirigé sur le véhicule.

Maîtrisée par la police, la victime a été transportée au centre hospitalier d’Armentières », indique le Service départemental d’incendie et de secours.

Une plainte a été déposée par les pompiers.


Elections européennes : Pont-Audemer vote Front national

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Photo de vote à Gand, en Belgique

Photo de vote à Gand, en Belgique (©Yves Noël parlement euro).

 

Alors qu’un point seulement sépare, au niveau national, le Rassemblement national (RN, ex-Front national) de la liste Renaissance (La République en marche et Modem) (1), à Pont-Audemer (Eure), l’écart est de 12 points, en faveur du Rassemblement national. La liste Prenez le pouvoir, soutenue par Marine Le Pen, obtient à Pont-Audemer 31,87 %, la liste Renaissance emmenée par Nathalie Loiseau, totalise 19 % des suffrages. Le Rassemblement national arrive donc largement en tête à ces élections européennes du dimanche 26 mai 2019 à Pont-Audemer, avec des résultats quasiment identique à ceux de l’ensemble du Département de l’Eure (RN 31,53 % des voix, Renaissance 19 %).

Lire aussi : Elections européennes 2019 : voici à quoi devrait ressembler le Parlement

 

RN et Renaissance sont au coude à coude dans les bureaux du centre-ville (1, 2 et 3) où ils obtiennent chacun 25 à 26 % des suffrages exprimés mais RN est largement devant dans les quartiers de l’Europe, au Doult Vitran et aux Etangs. RN obtient 33 % des suffrages au bureau 4 (quartier de l’Europe), 44 % au bureau 5 (quartier de l’Europe également), 36 % au bureau 6 (Les Etangs)  et 35  au bureau 7 (Doult Vitran). Plus les élections passent, plus ces quartiers votent Front national.

C’est la première fois que les Pont-Audemériens offrent un tel score au Front national, constate avec regret Michel Leroux, maire de Pont-Audemer. Cela traduit leur désarroi.

Un désarroi constaté dans les bureaux de vote. « J’ai vu beaucoup de gens un peu perdus, cherchant leur bulletin de vote », poursuit Michel Leroux. Un désarroi causé par les élus « d’en haut ». Selon Michel Leroux, la politique locale et les élus locaux ne sont pas en cause.

En ce qui concerne la ville de Pont-Audemer et l’action municipale, nous n’avons pas à rougir, dit-il lors de la proclamation des résultats ce dimanche 26 mai à la mairie. Enfance, éducation et culture doivent rester prioritaires. Il faut continuer à se rassembler sur le mieux-vivre ensemble.

Lire aussi : Élections européennes : qui sont les quatre Normands qui siégeront au Parlement européen ?

Les résultats de ce 25 mai 2019 sont selon Michel Leroux la preuve qu’au niveau national « on ne répond pas aux attentes de nos concitoyens ». Comme il l’avait fait il y a six mois dans une lettre adressée au Président de la République Emmanuel Macron, Michel Leroux a estimé dimanche en public qu’il fallait « renverser la table », c’est-à-dire « faire le ménage de la cave au grenier. »

Ci-dessous les résultats à Pont-Audemer

Les résultats à Pont-Audemer

Les résultats à Pont-Audemer

 

(1) Le Rassemblement national a obtenu au niveau national en France 23,5 % des suffrages exprimés, la liste Renaissance, 22, 5 %

Val-d'Oise. Une place qui fait le charme d'Andilly

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L'ancien parking devant l'église a été remplacé
par une véritable place de village.

L’ancien parking devant l’église a été remplacé par une véritable place de village.

Daniel Fargeot, le maire (Lr) d’Andilly, a attendu le printemps pour inaugurer la place Louis-Jean-Finot (ancien maire), qui fait désormais le charme du village.

« C’est pour profiter de la végétation », justifie le maire, à l’issue d’une présentation du nouvel aménagement.

Avant d’inaugurer la place, une visite conduite par le Caue (Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) du Val-d’Oise et commentée par Yuli Atanassov, architecte paysagiste, a été proposée aux invités.

« Ce lieu est d’abord un espace public rendu à sa population. Une place minérale, par son revêtement en granit, qui conduit à la place végétale, qu’est le parc de la mairie », explique l’urbaniste d’origine bulgare, à qui le Val-d’Oise doit déjà l’aménagement des quais de l’Oise à Saint-Ouen-l’Aumône.

20 % de parking en plus

L’ancien parking devant l’école Sylvain-Lévi est ainsi devenu « une place, carte de visite de la commune », souligne Daniel Fargeot.

La municipalité a volontairement supprimé une partie du stationnement devant l’église pour laisser place au point central de la commune.

« La place de notre village a traversé les époques et les différents aménagements effectués au cours des dernières décennies se sont superposés, sans harmonie ni homogénéité. Il était nécessaire de restructurer notre cœur de village afin de mettre en valeur les éléments et les édifices qui le composent en créant un nouvel espace public. La place est le centre administratif de la commune regroupant la mairie, l’église, l’école élémentaire, la police municipale, la ludo-bibliothèque ainsi que la poste. Cette concentration de la vie administrative, commerciale, politique et religieuse autour d’un seul lieu situé en hauteur, rappelle l’organisation spatiale de l’agora grecque, l’archétype même de la place publique », explique le maire.

Plus bas, derrière l’église, un nouveau parking de vingt-sept emplacements a été créé. « C’est 20 % de stationnement en plus », se réjouit Daniel Fargeot.

Lire aussi : Val-d’Oise. 300 hébergés d’urgence pour 2 600 habitants à Andilly

Contrat régional

L’opération d’aménagement du centre bourg a pu être réalisée, grâce à un contrat d’aménagement régional qui a aussi permis la réalisation d’un équipement de loisirs de proximité, la restauration et la mise en valeur de la chapelle Saint-Charles de l’église Saint-Médard ainsi que la création d’une coulée verte à vocation piétonne, l’implantation et la création d’un jardin de semences oubliées (visible à l’entrée du parc de la mairie).

La Région Île-de-France a octroyé à Andilly la somme de 1 040 250 €.

À cette subvention s’ajoute un cofinancement départemental à hauteur de 412 200 €.

Le coût de la requalification du centre-bourg s’est élevé à 1 630 000 € hors maîtrise d’œuvre.

La Région en a financé 755 000 € et le Conseil départemental 302 000 € soit un total de 1 057 000 €.

Le reste a été financé tant sur les fonds propres de la collectivité que via la souscription d’un emprunt.

Un tramway déraille, près de Rouen : des perturbations sur le Réseau astuce, pas de blessé

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Un tramway du Réseau astuce a déraillé, lundi 26 mai 2019 au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime).

Un tramway du Réseau astuce a déraillé, lundi 26 mai 2019 au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime). (©DR)

Un tramway en accordéon : c’est la scène qui s’est produite lundi 27 mai 2019 au Grand-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime). Le trafic est stoppé au terminus George-Braque, après le déraillement d’un tram.

Des navettes bus mises à disposition, pas de blessé

Ce que le Réseau astuce appelle « un incident » s’est déroulé peu après 9 heures, lundi matin. Un tramway a partiellement quitté les rails. Selon la Métropole, le déraillement est survenu alors que le tramway faisait un retournement au terminus. Il était donc vide de passagers et il n’y a aucun blessé à déplorer.

Conséquence directe pour les usagers, le trafic a dû être interrompu entre le terminus George-Braque et la station J-F Kennedy. Cela inclut les arrêts Paul-Cézanne et Léon-Blum. Des navettes ont été mises en place, a indiqué le Réseau astuce. Pour que le trafic reprenne, le tram qui n’a souffert d’aucun dégât doit être remis sur les rails, ce qui prend du temps.

En mars dernier à proximité, un tramway avait déjà déraillé 

En mars 2019, un déraillement avait déjà eu lieu sur la même ligne. Cette fois-là, un camion avait percuté un tramway, causant des blessures légères à quatre passagers et au conducteur. Il avait fallu plusieurs heures aux salariés de la Métropole pour remettre le tramway sur les rails et relancer le trafic.

VIDÉO. En mars 2019, un tramway et un camion étaient entrés en collision, au Grand-Quevilly :

Guérande : un fauchage raisonné le long des routes

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La pratique de fauchage raisonné est en cours sur la commune

La pratique de fauchage raisonné est en cours sur la commune

Afin de protéger la biodiversité, la commune de Guérande a recours au fauchage raisonné le long des 240 km de routes communales de son territoire. Cette pratique consiste à adapter les périodes et la fréquence de fauchage au rythme naturel de la végétation afin de préserver l’habitat de la petite faune et éviter la repousse trop rapide de l’herbe et des plantes envahissantes.

Les sections pouvant présenter un risque pour la sécurité des usagers (intersections, virages serrés…) sont surveillées et traitées en priorité afin de maintenir une bonne visibilité de la route. Grâce à une organisation adaptée, la pratique du fauchage raisonné permet également de limiter les interventions et donc le coût pour la collectivité.

Trois périodes

Les agents de la Ville de Guérande interviennent à trois périodes : début mai, lorsque la végétation atteint une hauteur supérieure à 40 cm. Seules les zones présentant un risque pour la visibilité sont alors traitées ; début juin, sur l’ensemble du réseau routier, lorsque la flore arrive à maturité. Enfin, à partir du 15 septembre, pour des actions correctrices ponctuelles sur le réseau.

La collectivité rappelle :

Il est de la responsabilité des riverains d’entretenir leurs haies qui empiéteraient sur le domaine public ».

Les agents municipaux entretiennent le réseau routier pour garantir la sécurité des habitants.

Il est donc important que les automobilistes baissent significativement leur vitesse de circulation à l’approche des zones de fauchage et doublent uniquement lorsque la route est dégagée ».

Lannion. 10 entreprises du numérique recrutent mardi 28 mai

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L'an dernier à Lannion, une quarantaine de jeunes sont venus rencontrer les 10 entreprises qui exprimaient leurs besoins en recrutement.

L’an dernier à Lannion, une quarantaine de jeunes sont venus rencontrer les 10 entreprises qui exprimaient leurs besoins en recrutement. (©Archives)

La technopole Anticipa et les partenaires économiques du territoire organisent un job dating dédié au numérique, mardi 28 mai de 17 à 19h dans les locaux d’Eco-compteur à Lannion.

Dédié principalement aux étudiants en fin de cursus et à toute personne en recherche de nouveaux challenges professionnels, ce job-dating va leur permettre de rencontrer 10 entreprises du numérique qui recrutent sur le Trégor :

Une occasion rêvée pour celles et ceux qui veulent allier cadre de vie et épanouissement professionnel. Le Trégor fait partie des rares territoires qui peuvent offrir le tout.

De bac +2 à bac +8 en numérique

Partant du constat qu’un vivier de compétences termine actuellement leur stage ou leur alternance en entreprise, les différents partenaires ont monté ce temps fort pour les mettre en relation avec les dirigeants et leur faire découvrir les opportunités d’emplois dans le numérique sur le territoire. 

C’est ainsi que 10 entreprises vont pitcher durant 5 minutes chacune. Les profils recherchés sont essentiellement des bac +2 à Bac +8 en numérique (développeurs, électronique…).

Une action expérimentée l’an dernier

Mise en place par la Technopole Anticipa en partenariat avec la French Tech, la CCI, LTC, la sous-préfecture, le Campus des métiers, le club des entreprises, Pôle Emploi ainsi que Nokia, Orange et les établissements d’enseignement supérieur, cette action expérimentée en 2018 revient suite au succès connu l’an passé. Une quarantaine de jeunes étaient venus rencontrer les 10 entreprises qui exprimaient leurs besoins en recrutement.

L’objectif est de faciliter le recrutement dans un contexte de tension sur le marché du travail, faire en sorte que les offres de postes et les profils puissent s’interconnecter.

Au-delà de ce job-dating, la technopole Anticipa référence les offres de postes dans les entreprises industrielles et innovantes via www.workinlannion.bzh. Une cinquantaine de postes y sont référencées autour des entreprises du numérique, de la photonique, et de l’industrie.

De belles opportunités pour ceux et celles qui veulent faire du Trégor leur terre d’accueil.

Inscriptions en ligne

Diabète et maladies rénales : faites-vous dépister gratuitement en juin à Bain-de-Bretagne

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Les tests de dépistage du diabète ne prennent que quelques minutes et peuvent vous épargner de nombreuses complications !

Les tests de dépistage du diabète ne prennent que quelques minutes et peuvent vous épargner de nombreuses complications ! (©Pixabay)

Elle ne concerne pas « que les plus de 50 ans ». Vendredi 21 juin 2019, une opération de dépistage du diabète et des maladies rénales se tiendra à l’hôpital Saint Thomas de Villeneuve de Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).

Organisée les associations des Insuffisants rénaux chroniques et des Diabétiques d’Ille-et-Vilaine, elle est entièrement gratuite et ouverte à tous.

Des « pathologies silencieuses »

Les initiateurs précisent :

Les maladies rénales et le diabète sont des pathologies silencieuses. Cette approche multiassociative a pour but de créer une prise de conscience dans l’opinion publique sur cette réalité. »

Pour rappel, le terme insuffisance rénale chronique (IRC) désigne une détérioration graduelle et irréversible de la fonction rénale, généralement sur plusieurs années…

Les sujets à risque potentiel sont les personnes présentant une hypertension artérielle, un diabète déclaré, ayant de l’albumine ou du sang dans les urines, ayant des ascendants confrontés à cette pathologie, naissance prématurée, etc.

Les signes révélateurs sont les suivants : grande fatigue, manque d’appétit, besoin d’uriner plusieurs fois par nuit, hypertension artérielle et/ou œdèmes.

Lire aussi : Près de Châteaubriant, une course hippique vire à la catastrophe, une femme jockey grièvement blessée

L’hyperglycémie, un danger pour de nombreux organes

Le diabète est, quant à lui, une maladie chronique causée par une carence ou un défaut d’utilisation de l’insuline entraînant un excès de sucre dans le sang. L’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) contenu dans les aliments d’être utilisé par les cellules du corps humain.

Si cette dernière est insuffisante ou si elle ne remplit pas son rôle correctement, le glucose ne peut pas servir de carburant pour les cellules. Il s’accumule alors dans le sang.

À la longue, l’hyperglycémie entraîne certaines complications notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins. Le diabète est souvent découvert à l’occasion d’une prise de sang ou d’une campagne de sensibilisation.

Certains facteurs peuvent influencer l’apparition de cette maladie : caractère héréditaire, obésité et sédentarité, grossesse, certains virus ou traitements médicamenteux. Et les symptômes sont nombreux : fatigue, somnolence, soif intense, faim exagérée, vision brouillée, cicatrisation lente, etc.

Les symptômes du diabète ne se présentent pas tous de la même manière ni avec la même intensité. Il est donc important de se faire dépister et d’être informé.

>> Plus d’infos sur les maladies rénales :

Lire aussi : Châteaubriant : une conférence-débat sur les dangers de l’amiante en juin

Vendredi 21 juin 2019, de 9 h 30 à 17 h 30 à la salle Saint Michel, hôpital Saint Thomas de Villeneuve à Bain-de-Bretagne. 

Saint-Nazaire : une mère enlève sa fille du foyer où elle avait été placée

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La mère de famille avait été interpellée avec sa fille à Vannes

La mère de famille avait été interpellée avec sa fille à Vannes (©Agnès Fraik)

Une femme d’une quarantaine d’années est en détention provisoire, mise en examen pour l’enlèvement de sa fille placée dans un foyer des services sociaux de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

La chambre de l’instruction de Rennes a décidé vendredi 24 mai de  la remettre en liberté sous contrôle judiciaire.

Née à Glasgow, elle est arrivée en France quelques mois plus tôt, à l’automne 2018, pour échapper aux services sociaux écossais.

Ce sont ces derniers qui avaient signalé sa présence en France et le fait qu’elle s’était soustraite au placement de ses deux filles.

« Je suis simplement sorti par la porte »

Ceux-ci soulignaient :

le comportement inapproprié des deux fillettes et l’instabilité de leur mère

Le 20 novembre 2018, elle se retrouve sans logement et ses deux enfants sont placés dans un foyer de Saint-Nazaire.

Au mois de décembre, elle fait une tentative de suicide en se postant pendant plusieurs heures sur le toit d’un hôtel du quartier de la gare à Rennes, menaçant de se jeter dans le vide.

Elle est finalement hospitalisée pendant deux semaines en psychiatrie à l’hôpital Guillaume Régnier de Rennes. A

sa sortie, elle décide de rendre visite à ses filles avec lesquelles elle a un droit de visite médiatisé.

Je me suis retrouvée au foyer avec ma fille Je suis simplement sortie par la porte avec elle. Ca m’a semblé très simple. Ce n’était pas un enlèvement

Elle est interpellée le lendemain à Vannes avec sa fille.

Je voulais passer un bon moment avec elle. Je ne voulais pas m’échapper

La mère de famille a elle-même été placée dans son enfance et garde un fort ressentiment pour les services sociaux.

« Elle a elle-même dénoncé des violences et des abus sexuels »

L’institution où elle avait été placée en Ecosse a été condamnée pour les mauvais traitements infligés aux jeunes.

La juge qui rapporte le dossier explique :

Elle a elle-même dénoncé des violences et des abus sexuels. Elle a contribué activement à la dénonciation de ces mauvais traitements

Elle pense d’ailleurs que les services sociaux « veulent lui faire payer » son témoignage et souffre « d’un syndrome post-traumatique », d’après un psychiatre qui l’a examiné.

Elle affirme qu’elle veut désormais « faire les choses correctement » et se plier aux décisions du juge des enfants.

Elle ajoute que les pères des filles l’aident financièrement, même si comme l’avocat général l’a relevé, « elle n’apporte aucune preuve de ce qu’elle avance »


L'imitateur Thierry Garcia : des Guignols de l'info au théâtre À l'ouest, à Rouen

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Thierry Garcia présentera ses imitations au théâtre À l'ouest, à Rouen, vendredi 30 mai 2019.

Thierry Garcia présentera ses imitations au théâtre À l’ouest, à Rouen, vendredi 30 mai 2019. (©Denis Rouvre)

Vendredi 30 mai 2019, l’imitateur Thierry Garcia, qui a prêté sa voix aux Guignols de l’info, présente son show Profession : voleur d’identité au théâtre À l’ouest, à Rouen (Seine-Maritime).

Lire aussi : Les bateaux de l’Armada de Rouen : l’Eagle, un trois-mâts comme prise de guerre américaine

Des sketches de situation

76actu : Vous retrouvez Rouen avec votre nouveau spectacle.
Thierry Garcia : Je connais bien cette salle, j’y suis déjà venu avec Paul Dewandre pour présenter et roder le troisième volet de Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Le théâtre est très agréable, donc j’ai eu envie d’y revenir en solo, avec mon propre spectacle.

Que trouve-t-on dans votre nouveau spectacle Profession : voleur d’identités ?
On y trouve de la chanson, un peu de politique, mais surtout des sketches présentant des situations décalées sur tout ce qui peut se passer aujourd’hui. Par exemple on va retrouver Depardieu en thalassothérapie à Vitel, Sarkozy chez un peuple de géants appelés Massaï, François Hollande en terres inconnues dans le bureau présidentiel de l’Elysée. Ça prête à rire des situations et tout un tas d’autres trucs autour.

Je propose aussi un regard sur la télé-réalité, comme L’amour est dans le pré via Daniel Auteuil et le Pape. Auteuil revient de faire l’émission et ils apportent un regard critique sur ce qu’ils pensent de la télé-réalité. Ce n’est pas une critique mais ils ne comprennent tout simplement pas pourquoi ça existe.

VIDÉO. Extraits du spectacle : 

Peut-on rire de tout aujourd’hui ?
Sur scène c’est la seule liberté qu’il nous reste. Cela devient difficile de passer à travers les mailles des réseaux sociaux quand on dit un truc. Les gens ne comprennent plus du tout le deuxième et le troisième degré. Pendant deux ou trois ans j’ai fait de la télé, de la radio. Là je me retrouve.

Votre aptitude à vous métamorphoser physiquement n’est pas sans rappeler ce que Patrick Sébastien faisait il y a quelques années.
Il m’a même dit : « Tu me rappelle moi quand j’ai débuté ». Je l’ai vu sur scène quand j’avais 10 ans et je me suis dit que c’est ce que je voulais faire. En terme de mimétisme, il m’a servi de modèle.

L’imitation, c’est un tout

Techniquement ça doit être un travail important que de mettre une voix au point.
Je me prends pour le personnage. Techniquement, la voix c’est un travail de décodage long et laborieux. Ensuite je regarde de nombreuses vidéos pour acquérir le rythme du phrasé de la personne que je veux imiter, sa tonalité, son caractère. On ne parle pas assez des auteurs, mais il y a un important travail du texte qui doit correspondre au caractère du personnage. En fait c’est un tout, ce n’est pas qu’un détail l’imitation.

Vous avez également mis votre voix au service des Guignols pendant plusieurs années. Qu’en avez vous retenu ?
J’ai fait 12 années de Guignols. Je faisais une quarantaine de voix dont celle du président de la République, François Hollande, mais aussi François Bayrou, Stromae, Jean Dujardin, Didier Deschamps… C’est un autre style de travail mais il est très enrichissant car il faut savoir donner du caractère aux marionnettes. Elles n’ont pas d’expression de visage, il faut savoir tout donner avec la voix. Cela m’a apporté beaucoup dans mon jeu. Et grâce aux Guignols j’ai appris la comédie.

Du coup, quand on a tous les éléments pour imiter c’est plus facile. C’était un exercice plaisant, mais totalement différent de ce qui se faisait à la radio, à la télé ou sur la scène. Et j’ai eu la chance de pouvoir faire les quatre simultanément. Ça a été une étape de ma vie qui m’a enrichi, je suis même devenu « imit’acteur » grâce à cela. Mon spectacle est d’ailleurs mis en scène par Yves Le Rolland qui a été pendant 28 ans le patron des Guignols.

Infos pratiques :
Au théâtre À l’ouest, quai Gaston Boulet, à Rouen, à 20 heures.
Tarif : 20 euros.

Cyclo-biblio fait étape à Saint-Marcel ce mardi 4 juin

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Les cyclistes lors d'une précédente étape.

Les cyclistes lors d’une précédente étape.Wikimedia Commons

Ce mardi 4 juin 2019, de 8h à 9h, la médiathèque de Saint-Marcel accueille près de 60 cyclistes-bibliothécaires. Ces cyclistes parcourent Le Havre-Paris et terminent leur périple le jour de l’ouverture du congrès des bibliothécaires qui aura lieu à Paris le 6 juin.

Il reste encore 1 place pour le Havre-Paris du 31 mai au 6 juin pour un cycliste 🚲 ou un chauffeur 🚗 ! Tous les…

Publiée par Cyclo-biblio 2019 sur Mercredi 22 mai 2019

De toute la France

Venus de toute la France et parfois même de l’étranger, ils auront à cœur d’échanger sur leurs missions et également de découvrir des bibliothèques tout au long du trajet : grands établissements municipaux et universitaires au Havre, à Rouen et à Paris, mais aussi petites structures portées par des équipes dynamiques. Plus d’infos : www.cyclingforlibraries.org

Alençon. La collectivité recherche des producteurs de légumes

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La Communauté Urbaine d’Alençon (CUA) recherche des
porteurs de projets pour s’installer en production de légumes et vente de proximité.

La Communauté Urbaine d’Alençon (CUA) recherche des
porteurs de projets pour s’installer en production de légumes et vente de proximité. (©Illustration : AdobeStock))

Dans le cadre de l’Agenda 21 # 2 [2015-2020], la Communauté Urbaine d’Alençon (CUA) recherche des porteurs de projets pour s’installer en production de légumes et vente de proximité.

L’objectif de cet appel à projets est de répondre à un manque d’offre en légumes à destination de la restauration collective et des commerces. La vente peut également se développer auprès des particuliers (vente à la ferme, paniers…).

Les projets pourront être réalisés sur 4 secteurs (mise en relation par la CUA avec du foncier disponible) : Alençon, Ciral, Hesloup, Valframbert et d’autres pistes foncières en cours d’analyse.

Projets recherchés :
 des projets qui répondent aux valeurs de l’Agenda 21 # 2 de la CUA,
 des débouchés orientés vers les besoins du territoire (restauration collective notamment),
 des interactions avec le public.

Cet appel à candidature est ouvert aux projets d’installation ainsi qu’aux agriculteurs déjà installés souhaitant développer une nouvelle production de légumes de plein champ sur leur ferme.

La CUA propose le financement d’un accompagnement renforcé et personnalisé aux lauréats de l’appel à projets :
 appui à l’intégration territoriale (mise en relation avec les interlocuteurs locaux et avec du foncier identifié, contacts, débouchés…)
 accompagnement personnalisé sur une période de 3 ans maximum par des professionnels dans les domaines technique, administratif, comptable, commercial, juridique, pédagogique, social, voire statut espace-test, selon le profil des lauréats et l’évolution de l’entreprise.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au lundi 16 septembre 2019.
L’appel à projets est téléchargeable sur www.cu-alencon

Savigny-le-Temple. Des chanteurs « castés » pour l'émission The Voice

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Pour les artistes, ce casting était l'occasion de se faire remarquer par le plus grand « casteur » de France

Pour les artistes, ce casting était l’occasion de se faire remarquer par le plus grand « casteur » de France

Lundi dernier, ils étaient une vingtaine, venus pour chanter, mais pas devant n’importe qui.

En effet, les locaux de l’agence Everest Studio Group ont accueilli Bruno Berberès à Savigny-le-Temple, directeur national de The Voice et The Voice Kids, également connu pour avoir « casté » des artistes pour des grandes comédies musicales françaises, telles que « Les dix commandements », « 1789 les amants de la Bastille », « Robin des bois », « Priscilla folle du désert », « Jésus de Nazareth ».

Le but : repérer des talents d’Everest Studio Group et les emmener jusqu’aux auditions à l’aveugle de The Voice 2020, neuvième saison de la célèbre émission télévisée.

Ainsi, l’agence, qui a plus d’une soixantaine de projets à son actif avec des talents venant déjà de The Voice ou d’autres ayant abouti à des signatures en labels. Les candidats ont présenté une chanson chacun, la plupart dans un style pop, avec des reprises mais aussi des compositions personnelles pour certains. Marine, responsable des castings à Everest Studio Group, explique :

« Les professeurs de notre centre de formation sont aussi venus accompagner nos élèves. Il y a un vrai sens du partage. »

Un tremplin

Les artistes sont venus de toute la France, mais principalement d’Ile-de-France. Deux jeunes Sénartaises, Cassandre, 15 ans, et Mana, 12 ans participaient pour la première fois à un casting pour la célèbre émission.

« J’étais un peu tendue au début, et une fois sur la scène ça allait ! » s’exclame Cassandre, soulagée d’être enfin passée.

Pratiquant déjà le piano, la guitare et l’ukulélé, l’adolescente a interprété un titre de Soprano, évoquant le thème du harcèlement scolaire.

« J’aime bien le message qu’il y a derrière la chanson », explique-t-elle.

Ayant déjà fait un tremplin, elle compte sur ce casting principalement pour nourrir son expérience. « J’aime voir le regard des autres quand je chante ». Mana, déterminée à devenir chanteuse et fan de l’émission, interprété une chanson de Léa Castel aux messages forts également. « Je veux donner des frissons, je ne veux pas amuser » affirme avec conviction la jeune adolescente.

D’autres artistes ont déjà participé aux auditions à l’aveugle de The Voice. C’est le cas de Winaël, originaire de Guadeloupe. Ayant fait une école de musique à 8 ans, le jeune homme aux influences pop (John Legend, Sam Smith) a retenté sa chance, avec une bonne impression. « J’aime partager ma touche personnelle aux chansons déjà connues ». Et d’ajouter :

« C’est un très gros tremplin pour moi, j’aimerais essayer de me faire un nom ».

Les places sont chères

Aileen, 23 ans, quant à elle, a commencé par faire des vidéos sur internet. Elle est accompagnée aujourd’hui par Everest Studio Group pour financer son projet artistique. « Grâce à Instagram, j’ai eu beaucoup de contacts de producteurs ». Influencée par la pop urbaine, la jeune femme compte sur la musique pour s’évader. Elle explique : 

« Quand je fais de la scène, j’oublie tout, je suis dans mon élément. »

Et d’ajouter : « J’aimerais vraiment travailler dans la musique, ce casting est un tremplin. Il faut toujours viser plus haut ». Les artistes connaîtront les résultats au plus tard, ce lundi 27 mai, dans la journée. Et les places sont chères, car seulement très peu d’entre eux seront retenus pour passer le prochain casting sur Paris en vue des auditions télévisées.

À Pontivy, pour maîtriser le stress du bac, de la relaxation pour les terminales

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Près de 40 élèves de terminale du lycée Jeanne-d'Arc à Pontivy (Morbihan) suivent un cours particulier ce lundi 27 mai 2019 : de la relaxation pour maîtriser le stress des exams...

Près de 40 élèves de terminale du lycée Jeanne-d’Arc à Pontivy (Morbihan) suivent un cours particulier ce lundi 27 mai 2019 : de la relaxation pour maîtriser le stress des exams… (©Pontivy Journal)

Ah ! Le fameux stress des examens ! Un incontournable du bac dont on voudrait bien s’en passer… Près de 40 élèves de terminale du lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Ivy de Pontivy (Morbihan) vont apprendre à le reconnaître et à le maîtriser ce lundi 27 mai 2019. Ils suivent un cours de relaxation avec leur professeur de philosophie, Yann Caradec. Une initiative lancée il y a trois ans, en mai 2017, et qui attire de plus en plus de terminales chaque année.

De la relaxation avec le prof de philo

« Les bienfaits de la respiration ventrale ne sont plus à prouver depuis au moins les années 1980 ! C’est une pratique naturelle du corps humain, qui ne demande pas un travail sur-intellectuel. » Yann Caradec est professeur de philosophie au lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Ivy de Pontivy : ce lundi matin 27 mai 2019, il enseigne aussi la relaxation !

Une quinzaine de terminales toutes filières confondues sont assis devant lui, sur des tapis, en chaussettes. Ils participent à une session relaxation pour apprendre à maîtriser leurs peurs, leur stress des examens avant le bac du 17 au 24 juin 2019.

Le confort psychologique convenable n’est pas enseigné, comme la gestion des émotions. Alors que c’est fondamental pour les jeunes, ils débordent d’hormones, ils débordent d’énergie, ils débordent d’émotions, c’est chimique, c’est normal. Il ne suffit pas d’être bon en maths ou autres, il faut aussi leur apprendre à gérer ce qu’il se passe dans leur tête. Il y a un mode d’emploi pour gérer les peurs, sinon elles prennent le contrôle de l’esprit, et certains jeunes peuvent virer parano, ça peut aller jusque là.

Succès de l’atelier relaxation depuis 2017

"Ce n'est pas parce qu'ils sont hyper-connectés qu'ils sont moins stressés.  Au contraire, avec ces réseaux asociaux, ils se mettent une pression", commente Yann Caradec, professeur de philosophie et animateur de la session de relaxation pour les terminales de Pontivy Morbihan).

« Ce n’est pas parce qu’ils sont hyper-connectés qu’ils sont moins stressés.  Au contraire, avec ces réseaux asociaux, ils se mettent une pression », commente Yann Caradec, professeur de philosophie et animateur de la session de relaxation pour les terminales de Pontivy Morbihan). (©Pontivy Journal )

Pour Yann Caradec, ces élèves ne lui sont pas inconnus. Certains le connaissent déjà pour avoir participé en classe de seconde à une initiation philo et des sessions de relaxation.

La séance de relaxation avant le bac est de plus en plus attendus par les terminales. Lancée en mai 2017, cette initiative connaît un joli succès auprès des lycéens. « La liste s’est remplie en 30 minutes. Nous avons décidé d’ouvrir une deuxième session de relaxation ce lundi après-midi », indique Fabrice Fonte, conseiller principal d’éducation du lycée Jeanne-d’Arc-Saint-Ivy. Ils seront près de 40 terminales à se relaxer ce lundi 27 mai 2019.

Lire aussi : VIDEO. Contre le stress des exams, ils font de la relaxation avec leur prof de philo à Pontivy

Même des premières ont demandé à y participer, mais la priorité est mise sur les terminales, dont la fin des cours est prévue aux alentours du 7 juin 2019, dix jours avant la première épreuve du bac.

Les élèves vont visualiser le jour-J avec M.Caradec pour acquérir des réflexes. Cet atelier a pour but de créer un automatisme de relaxation quand on est en situation de stress. Il faut un peu de stress pour mobiliser son énergie pour les examens, mais il ne faut pas que ça prenne le dessus. 

La pression des réseaux sociaux

De la décontraction musculaire et des exercices de respiration sont au menu du cours de Yann Caradec. « L’état mental dans lequel on est, se voit à travers notre respiration. On va respirer par le haut si on est stressé, se recroqueviller… La respiration ventrale, c’est le bidon qui se lève : c’est la partie la plus large des poumons. C’est la respiration du bébé jusqu’à l’âge d’un an ; la respiration du sommeil profond, quand le cerveau se repose. »

Yann Caradec voit des jeunes de plus en plus stressés notamment à cause des réseaux sociaux, ou « asociaux » comme il préfère les appeler.

Ce n’est pas parce qu’ils sont hyper-connectés qu’ils sont moins stressés.  Au contraire, avec ces réseaux asociaux, ils se mettent une pression, il faut que ça like sans arrêt, ils stressent. Faire de la relaxation, c’est donner une éducation relativement complète pour savoir prendre du recul par rapport à ses peurs.

Lire aussi : Morbihan : au Sourn, l’étonnant journal d’un sophrologue généraliste de campagne…

Près de Nantes, le pédophile cherchait des images pédo-pornographiques à la bibliothèque municipale

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La bibliothèque municipale de Haute-Goulaine.

La bibliothèque municipale de Haute-Goulaine.

Un pédophile qui devait être jugé ce mercredi 22 mai, par la chambre des comparutions immédiates, pour avoir tenté de consulter des images pédo-pornographiques à la bibliothèque municipale de Haute-Goulaine, près de Nantes, le 3 mai dernier, a vu son procès renvoyé dans l’attente d’une expertise psychiatrique.

Celui qui sera normalement jugé le 1er juillet s’était rendu, ce jour-là, à la bibliothèque « pour s’inscrire » et avait constaté qu’il y avait des ordinateurs en libre-service. Il avait donc été « sur Gogol » et avait « cherché des photos de sexe »…

Problème, ce vendeur de fruits et légumes « assidu » et « apprécié des clients » auprès de lassociation d’insertion Saint-Benoît Labre était déjà connu défavorablement de la justice. Cet ancien cariste, célibataire et sans enfant, a en effet été condamné une première fois en 2002 à dix mois de prison avec sursis à Evry (Essonne) pour « agression sexuelle » sur un mineur. Cet allocataire du RSA, âgé de 60 ans, avait ensuite écopé de cinq ans de prison ferme en 2014 pour avoir récidivé sur un enfant de son voisinage à Bayeux (Calvados).

Pas de détention provisoire

Il a aussi révélé à l’audience qu’il avait été condamné en 1988 aux assises pour le « viol » d’une femme majeure, information dont ne disposait pas le président de la chambre des comparutions immédiates.

« Les faits que vous aurez à juger sont heureusement d’une gravité moindre que ce qu’on a pu lui reprocher par le passé », a positivé la procureure de la République, ce mercredi. « Ils sont très en amont d’un éventuel passage à l’acte, mais très inquiétants : ils démontrent qu’il y a toujours un intérêt, a minima, pour les corps des jeunes mineurs. »

La représentante du ministère public n’avait toutefois pas réclamé le placement en détention provisoire, dans la mesure où elle viendrait « casser » l’insertion sociale de cet homme actuellement en contrat aidé et qui bénéficie d’un logement. Et un contrôle judiciaire serait « assez redondant » avec le suivi socio-judiciaire auquel le prévenu est déjà astreint.

« Je ne recommencerai pas : j’ai encore deux ans de suivi, et trois ou quatre ans de prison au-dessus de la tête que la juge d’application des peines peut me révoquer quand elle veut », a promis l’intéressé. Il a simplement regretté « ne pas avoir le temps de discuter » avec le psychiatre, qu’il voit « une fois tous les trois mois » et seulement « cinq minutes » à chaque fois. « Avec ma psychologue, en revanche, on se voit tous les mois et on peut parler de sexe« , a-t-il relevé.

Explosion à Lyon : un suspect interpellé selon le ministre de l'Intérieur

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Des enquêteurs sur les lieux de l'attaque au colis piégé qui a fait 13 blessés légers à Lyon, le 25 mai 2019.

Des enquêteurs sur les lieux de l’attaque au colis piégé qui a fait 13 blessés légers à Lyon, le 25 mai 2019. (©AFP/PHILIPPE DESMAZES)

L’auteur de l’attaque de Lyon (Rhône) est activement recherché depuis vendredi 24 mai 2019. Ce lundi, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé l’interpellation d’un suspect par la sous-direction anti-terroriste, la police judiciaire de Lyon et la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure).

Il s’agit d’un homme de 24 ans. Interpellé à Lyon, il a été placé en garde à vue. 

Lire aussi : L’auteur de l’attaque au colis piégé de Lyon toujours en fuite, de nouvelles photos diffusées

Vendredi, en fin d’après-midi, un colis piégé au TATP, un explosif artisanal très instable, a explosé dans le centre de Lyon, faisant 13 blessés légers. Un homme à vélo, âgé d’une trentaine d’années, avait été aperçu à proximité des lieux et les autorités avaient diffusé des photos.

AFP


Montpellier : Gess en dédicace chez Azimuts pour Un destin de trouveur

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Après La Malédiction de Gustave Babel, Gess présente Un destin de trouveur.

Après La Malédiction de Gustave Babel, Gess présente Un destin de trouveur. (©Éditions Delcourt / Gess)

Un destin de trouveur est le second livre en solo de Gess qui succède dans la série des Contes de la Pieuvre au très remarqué La Malédiction de Gustave Babel paru en 2017. Le dessinateur sera à la librairie Azimuts à Montpellier vendredi 31 mai de 15h à 19h pour une rencontre-dédicace.

Après être passé par la sérigraphie et la maquette, Gess s’est dirigé vers la bande dessinée. Avec la série Carmen Mc Callum (Delcourt), qui reçu d’emblée l’adhésion du public, il exploite son goût pour la science-fiction et le polar durant 8 tomes avec à ses côtés Olivier Vatine et Fred Duval.

Dessinateur de l’excellente saga des Brigades Chimériques (L’Atalante), il retrouve ensuite Serge Lehman sur la série steampunk L’Oeil de la nuit (Delcourt) ou encore avec L’esprit du 11 janvier (Delcourt), dans lequel les deux auteurs revenaient avec brio sur les attentats qui ont touché Paris en 2015.

Première saga en solo

Après La Malédiction de Gustave Babel, Gess présente Un destin de trouveur.

Après La Malédiction de Gustave Babel, Gess présente Un destin de trouveur. (©Delcourt / Lubrano)

C’est seul au commande que Gess présente en 2015 La Malédiction de Gustave Babel (Delcourt), première histoire de la série des Contes de la Pieuvre, du nom d’une terrible mafia oeuvrant à Paris à la fin du XIXe siècle. Dans Un destin de trouveur, l’inspecteur Émile Farges va devoir mettre son talent au service de celle-ci pour sauver sa famille.

En jetant un caillou sur un carte, il peut localiser ce à quoi ou à qui il pense. Mais les événements ne vont pas se dérouler comme prévu et la situation va devenir impossible.

Dans cette histoire, indépendante de la première, Gess propose un polar fantastique absolument palpitant. De comment Émile Farges rencontra son grand amour Léonie, et par la même les Soeurs de l’Ubiquité, jusqu’au dénouement de l’enlèvement de sa famille.

Un récit haletant mené et dessiné de main de maître.

Librairie Azimuts, 13 et 15 rue Saint-Guilhem, Montpellier.
Dédicace de Gess vendredi 31 mai de 15h à 19h.

Verneuil-sur-Avre. L'exposition "Répète pour voir"à l'abbaye Saint-Nicolas jusqu'au 6 octobre

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Lors du vernissage de l'expo située dans l'ancien orphelinat de l'abbaye.

Lors du vernissage de l’expo située dans l’ancien orphelinat de l’abbaye.

L’exposition Répète pour voir s’est officiellement ouverte, jeudi 9 mai. Un vernissage a réuni de nombreux invités dans une salle refaite de l’ancien orphelinat de l’abbaye Saint-Nicolas à Verneuil-sur-Avre (Eure). En choisissant la thématique du papier peint, la réplique était donnée, en parfaite cohérence, à la grande exposition du Frac qui occupe le reste de l’abbaye.

Lire aussi : Saint-Laurent. L’Expo photo se déroule jusqu’au 2 juin à Verneuil dans l’Eure

Dans une scénographie particulièrement originale, trois artistes présentent leurs œuvres. Rhéa Shirudo et Kris Moog, photographes, ont capturé des instants quotidiens de la vie des habitants de la région. Regards extraordinaires sur des scènes ordinaires.

Univers fractal

Christiane Müller, sculptrice, plasticienne, créatrice de bijoux ou conceptrice du Cube, façade de la serre tropicale d’Évreux, décline un univers fractal en deux et trois dimensions.

Emmanuelle Blin, peintre, entre attraction et répulsion, se promène tel un funambule sur la crête des paradoxes avec autant de violence que de délicatesse.

Enfin, Eric Linnartz, commissaire d’exposition, et l’atelier d’arts plastiques des travailleurs de l’Esat de Verneuil, dont il est l’animateur, ont créé une statue recouverte de papier peint de près de 3 mètres de haut.

Lire aussi : Verneuil. Des jeunes collégiens restaurent l’abbaye Saint-Nicolas

Cette exposition se distingue par la qualité des œuvres et à l’harmonie de l’ensemble.

Pratique
Répète pour voir, jusqu’au 6 octobre. Les visites se font avec l’exposition d’art contemporain du Frac, par groupes de 15 à 20 personnes. Se présenter directement à l’abbaye à l’heure prévue de la visite. Prix : 4 euros, pour une durée de 1 h 30 à 2 h 00. Office du tourisme : 02 32 32 17 17 ou www.normandie-sud-tourisme.fr

CARTE. En Normandie, le Rassemblement national arrive partout en tête... sauf dans la Manche !

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Elections européennes : la Mairie de Toulouse saisit le Ministère de l'Intérieur.

Le Rassemblement national est en tête partout en Normandie, à l’exception de la Manche. (©AdobeStock / Illustration)

Dimanche 26 mai 2019, les Normands ont voté majoritairement pour le Rassemblement national (RN) aux élections européennes. Et ce, encore plus que la moyenne des Français.

La tête de liste du RN, Jordan Bardella, recueille 26,59 % des voix en Normandie, contre 23,31 % au niveau national. Le RN devance La République en marche (LREM) dans quatre départements sur cinq.

Lire aussi : Élections européennes : qui sont les quatre Normands qui siégeront au Parlement européen ?

L’exception de la Manche

Le score du RN dans Calvados (23,02 %) est moins élevé qu’en Seine-Maritime (27,60 %). Le Rassemblement national fait surtout un très bon score dans l’Eure avec 31,53 % des suffrages, soit huit points de plus qu’au niveau national. 

Dans la Manche, c’est l’exception normande. LREM devance le RN de quelques centaines de voix (23,61% pour LREM et 23,30 % pour RN).

Lire aussi : Européennes : les résultats complets dans la Manche

CARTE. Les résultats des trois premières listes département par département :

EELV en deuxième position à Caen et à Rouen

Comme au niveau national, la liste LREM arrive en deuxième position en Normandie avec 20,94% et EELV en troisième position avec 11,33 %.

La liste de Yannick Jadot obtient ses meilleurs scores dans les villes (13,02 % au Havre, 18,20 % à Rouen, 18,70 % à Caen). 

Lire aussi : Elections européennes : voici les résultats définitifs

Les résultats dans les grandes villes de Normandie
Les deux grandes villes de Normandie font aussi figure d’exception. À Rouen, c’est la liste LREM qui est en tête (25,57%), la liste EELV en deuxième position (18,20%) et RN en troisième position (13,27 %). À Caen, LREM remporte 26,80 % des voix, EELV 18,70 % et RN 12,56 %.
Par ailleurs, au Havre, les résultats correspondent aux résultats nationaux : 22,55% pour RN, 21,50% pour LREM et 13,02% pour EELV.

Une claque pour Les Républicains et la gauche

Dans une région dirigée par Hervé Morin (Nouveau centre), allié du parti Les Républicains, François-Xavier Bellamy ne dépasse pas 7,86 % des suffrages. Son meilleur résultat est dans l’Orne où il arrive en troisième position avec 10,51% des voix.

À gauche, La France insoumise plafonne à 6,24 % et le PS à 5,92 %.

Lire aussi : Elections européennes 2019 : voici à quoi devrait ressembler le Parlement

Une participation en hausse

Si comme partout en France, la participation est faible (53,69 %), les Normands ont mieux voté qu’aux Européennes de 2009 et 2014 : 54,08 % dans l’Eure, 53,65 en Seine-Maritime, 54,75 % dans l’Orne, 53,39 % dans la Manche et, la palme, 55,21 % dans le Calvados. C’est un peu plus de dix points au-dessus des Européennes de 2009 et 2014.

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Nozay : les élus refusent que la Région Pays de la Loire supprime des arrêts de cars scolaires

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A partir de septembre 2019, finis, les cars Lila jaunes du Département de Loire-Atlantique pour le transport des scolaires. Ils seront remplacés par des cars du Conseil régional des Pays de Loire.

À partir de septembre 2019, finis les cars Lila jaunes du Département de Loire-Atlantique pour le transport des scolaires. Ils seront remplacés par des cars du Conseil régional des Pays de Loire. (©L’Éclaireur)

À la rentrée de septembre 2019, ce sont les cars du réseau Aleop, de la Région Pays de la Loire, qui assureront les transport des scolaires, en remplacement des cars départementaux Lila. Les inscriptions sont d’ailleurs déjà lancées.

En attendant, la Région a demandé à certaines communes leur avis sur la suppression possible du nombre de leur points d’arrêt dédiés aux scolaires, officiellement afin de réduire les temps de trajets. La commission municipale des affaires scolaires de Nozay (Loire-Atlantique) devait ainsi décider, le 16 mai 2019, si elle acceptait ou non de supprimer dix arrêts pointés par le Conseil régional.

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Des routes sans lumière ni trottoir

Les élus de cette commission ont refusé cette suppression, jugeant qu’il en allait de la sécurité des enfants. Françoise Jorat, l’adjointe en charge des affaires scolaires, explique :

On a refusé car cela obligeait les enfants à marcher le long de routes de campagne dangereuses, souvent sans lumière et sans trottoir. Des gens de la Région sont venus récemment voir les trajets concernés et n’ont pas trouvé qu’il y avait de danger particulier… Mais on leur a dit qu’il faudrait revenir en hiver, quand les trajets se font de nuit ! »

La Région des Pays de la Loire a revu à la hausse la distance entre deux points d'arrêt pour les scolaires, pour la rentrée de 2019.

La Région des Pays de la Loire a revu à la hausse la distance entre deux points d’arrêt pour les scolaires, pour la rentrée de 2019. (©archives L’Éclaireur)

500 mètres entre deux arrêts pour les primaires

Avant le transfert de compétence du Département de Loire-Atlantique à la Région, la création des points d’arrêt était assurée « au plus proche des domiciles pour les primaires » et « à proximité » pour les collégiens ; désormais, l’inter-distance entre deux arrêts préconisé pour les primaires est de 500 mètres, et 1 km pour les collégiens ! 

Une marche qui peut certes être tout à fait bénéfique si elle se fait dans de bonnes conditions, mais qui, sur des routes de campagne sans bas-côtés sécurisés, peut s’avérer mortelle !

Françoise Jorat précise cependant que, si « la Région nous a demandé notre avis pour cette rentrée de 2019, elle ne le fera peut-être pas pour celle de 2020… »

Lire aussi : À Nozay, des écoliers prennent possession d’un rond-point (sans avoir mis leur gilet jaune) !

Un jeune meurt en participant à son premier semi-marathon près du Mont-Saint-Michel

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Environ 5000 sportifs ont pris le départ du semi-marathon et du 10 km samedi 25 mai.

Environ 5000 sportifs ont pris le départ du semi-marathon et du 10 km samedi 25 mai.

Un jeune homme de 21 ans est mort sur une course près du Mont-Saint-Michel, samedi 25 mai 2019. Originaire du secteur de Saint-Brieuc, il participait à son premier semi-marathon en compagnie d’un ami. Il a été victime d’un malaise à seulement 1 km de la ligne d’arrivée. Le circuit partait de Pontorson pour revenir dans la commune.

5000 coureurs

Des coureurs ont prodigué les premiers soins. Les secours n’ont pas réussi à le ramener à la vie. Ce drame arrive parfois sur des courses « quel que soit l’âge. La distance n’a rien à voir », précise Thomas Delpeuch, le responsable des courses Run in Mont-Saint-Michel. Environ 5000 coureurs ont pris le départ dans la matinée de Pontorson, soit pour courir le 10 km ou le semi-marathon. La course n’a pas été interrompue suite à ce drame.

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