Pour de très nombreux Brayons, la part du budget annuel consacré au chauffage frôle les 10 %. Cela risque de s’aggraver très vite, puisque le prix de l’électricité devrait augmenter chaque année de 5 %.
Il existe un moyen d’alléger la douloureuse : le programme d’intérêt général (PIG). Il est financé en grande partie par l’agence nationale de l’amélioration de l’habitat. C’est aux Communautés de communes d’adhérer à ce programme pour débloquer les fonds. Actuellement, seuls deux intercommunalités sur les sept du pays de Bray bénéficient de ce programme : le pays neufchâtelois et Forges-les-Eaux. Le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) lance un appel pour que la tendance s’inverse.
Une étude énergétique va être lancée en début d’année prochaine et le PETR aimerait qu’elle soit menée sur l’ensemble du pays.
« Ils seraient urgents que les autres Communautés de communes s’engagent, parce que le pays de Bray est le plus mauvais élève de Seine-Maritime », insiste Xavier Lefrançois, président du PETR.
Les seniors d’un côté et les primo-accédants sont aussi largement concernés. Deux tiers des Brayons peuvent théoriquement bénéficier de ces subventions.
Les collectivités territoriales sont d’importantes propriétaires foncières. Le PETR est en première ligne pour pousser les maires, notamment, à améliorer le bâti public.
« Il y encore des bâtiments qui n’ont pas d’isolation dans les combles, grimace Yannique Pettit, conseiller en énergie partagé du PETR. On peut diviser par deux la consommation d’un bâtiment avec une bonne isolation. Dans le meilleur des cas, on divise par quatre. »
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