« Rose Mafia »… était tagué en rouge sur les affiches du candidat socialiste aux élections présidentielles dans huit communes qui ont porté plainte le 2 mai 2012.
Un seul prévenu, pour répondre de ces dégradations constatées à Bosc-Bérenger, Bosc-Mesnil, Fontaine-en-Bray, Saint-Martin-Osmonville, Sainte-Geneviève-en-Bray, Saint-Saëns, Sommery et Ventes-Saint-Rémy (Seine-Maritime).
M., 74 ans, voualit discréditer certaines des communes citées. Il ne cache pas qu’il est un militant de droite.
Il reconnaîtra en partie les faits pour seulement trois communes (Saint-Saëns, Ventes-Saint Rémy et Bosc-Bérenger) mais nie être l’auteur des tags. Il a seulement accompagné une personne dont il a toujours tu le nom :
« La première fois, je ne savais pas ce qu’elle allait faire, je l’avais juste emmenée car il pleuvait… ensuite je l’ai attendue dans ma voiture ».
Mais comment ne pas se douter du but de la sortie, car madame X avait une bombe à la main ?
Pour les cinq autres communes, il n’y a pas d’éléments à charge. La présidente souligne néanmoins que « c’est le même mode opératoire, donc commis par la même personne ».
Il a été relaxé pour cinq communes et reconnu coupable de « complicité de dégradations » pour Saint-Saëns, Ventes-Saint-Rémy et Bosc-Bérenger.
Il a été condamné à 1 000€ d’amende et indemnisera la commune de Bosc-Bérenger à hauteur de 188,97€. Le ministère public avait un peu plus tôt requis au nom « d’une coaction » une interdiction des droits civiques pendant 18 mois (ce qui couvrait la période des prochaines élections présidentielles).