À compter du 1er janvier 2017, les collectivités locales auront interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires (pesticides…) pour l’entretien des espaces verts, promenades, forêts et voiries. Nommé « Zéro Phyto », ce dispositif a déjà été mis en œuvre dans plusieurs communes, notamment à Marques. « C’est avant tout une démarche de santé publique » précise Régis Denise. Le maire et son conseil municipal ont délibéré dès la fin de l’année 2015 : le choix a été fait de passer au Zéro Phyto dès 2016.
Préserver la santé et l’environnement
Les objectifs sont doubles et liés l’un à l’autre. « Nous avons la volonté d’essayer de protéger notre environnement mais avant tout, c’est pour une raison de santé publique » spécifie l’édile qui souhaite que la commune serve d’exemple et incite les habitants à adopter le même comportement. Notons au passage que, dès janvier prochain, les produits phytosanitaires vendus aux particuliers seront sous clé pour un meilleur contrôle. Par ailleurs, par le biais de ce système, ces produits seront vendus par des professionnels aptes à dispenser des conseils d’utilisation.
Toutefois, l’élu reconnaît que « ce n’est pas simple, ça fait grogner. Il faut se faire à l’idée que l’on va revoir des herbes indésirables ». C’est pourquoi une réunion publique a eu lieu afin de présenter ce dispositif qui nécessite une gestion différenciée. « C’est une démarche qui n’est pas rétrograde. Ce sont 50 ans d’erreurs que l’on analyse. Il faut savoir qu’il y a des produits que l’on utilisait il y a 20 ans que l’on retrouve aujourd’hui dans la nappe phréatique. Il faut arrêter le « tout-chimique », insiste Patrice Héry, adjoint et ancien pépiniériste.
Une nouvelle gestion des espaces verts
C’est donc un véritable plan de gestion des espaces verts qui doit être mis en place.
« On reprend la méthode à l’ancienne : la binette » expliquent les élus.
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