Pour cette course de caisses à savon, j'ai pris place dans un bob, qui est descendu à 70 km / h dans une descente de 1,3 km. IMG_3324.JPGIMG_3326.JPGIMG_3327.JPGIMG_3329.JPGIMG_3330.JPGIMG_3331.JPGIMG_3332.JPGIMG_3333.JPGIMG_3335.JPGIMG_3339.JPG
À fond la caisse parce que pour ma meilleure descente j’ai atteint une vitesse plutôt honorable, au ras-du-sol dans un « bob » et parce que c’est le nom de l’association de caisses à savon de Bellencombre (Seine-Maritime) qui m’a accueillie et permise de faire deux descentes.
J’ai rencontré Christophe Gambé, président de l’association À fond la caisse, lors d’un reportage sur les courses de caisses à savon. Adepte de sensations fortes et de vitesses, je lui ai demandé si je pouvais tester une descente.
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« C’est mon tour de descendre »
J’ai pris place dans un bob, à deux places, avec Christophe, équipée d’une caméra embarquée. Tout s’est passé comme une vraie manche de compétition. Avant de grimper dedans, des coureuses, m’ont prêté un casque et une minerve. On s’installe sur une rampe de lancement, retenue par une cale. Il faut attendre environ 40 secondes après le départ du précédant équipage pour partir. Le bob est en place. On me dit que je peux m’agripper à lui ou au bob. Ils essaient de me faire peur, mais rien n’y fait. Je suis plus motivée que jamais. Ça s’agite autour de moi.
La queue des caisses à savon s’allonge derrière moi, attendant leur tour. La matinée est réservé aux descentes d’essais pour s’entraîner et mieux appréhender la piste et les virages. Il en est de même pour moi. Je ne sais pas ce qui m’attend. Je ne connais pas la piste, sa longueur et ses virages.
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1,3 km de descente à 70 km/h
Le signal est donné. On enlève la cale. Mon binôme et moi-même nous nous balançons pour prendre encore plus de vitesse. Le bob se lance sur la route. Il prend de la vitesse mais dans des proportions acceptables. J’estime même que cela ne va pas assez vite. Les premiers virages se présentent. Tout va bien pour moi. Puis la vitesse commence à se faire sentir. Le dernier virage en tête d’épingle est impressionnant. Lors de ma deuxième descente, j’avais demandé à Christophe de ne pas se retenir. Résultats : dans ce virage, nous sommes arrivés à pleine vitesse. Les bottes de pailles qui délimitent et sécurisent la piste sont passées très près. Pour mon plus grand plaisir. Une dernière ligne droite permet à mon pilote de ralentir puis de se garer derrière une camionnette destinée à remonter les caisses.
J’ai par la suite demandé des informations sur mes performances et comparé avec le gagnant de cette épreuve. Sur une route de 1 300 mètres, je suis descendue à 70 km/h, avec un temps pour ma 2e descente de 1.17 minutes. Les gagnants de cette course, Dominique et Émilie Fournier ont fait 1.14 minutes. Je n’ai donc pas à rougir de mon score. J’ai d’ailleurs pris goût à ce sport et je n’ai qu’une envie, recommencer, mais cette fois au volant.
Ma descente en caméra embarquée.