IMG_8457.jpgIMG_8466.jpgIMG_8479.jpgIMG_8486.jpgL1020535.jpgL1020546.jpgL1020556.jpgL1020559.jpgL1020578.jpgL1020582.jpgL1020587.jpgL1020592.jpgL1020608.jpgL1020611.jpgL1030335.jpgL1030344.jpgL1030354.jpgL1030355.jpgL1030362.jpgL1030367.jpgL1030377.jpgL1030380.jpgL1030395.jpgL1030398.jpgL1030402.jpgL1030408.jpgL1030409.jpgL1030410.jpgL1030413.jpgL1030416.jpgL1030421.jpgL1030422.jpgS1110109.jpgS1110117.jpgS1110135.jpg
Quentin Cognez, originaire de Poix-de-Picardie, est un amoureux du football et rêvait d’aider des enfants du monde à travers sa passion. Il a partagé cet amour du ballon rond avec des jeunes du Masaï Mara, au Kenya. Il y est parti du 23 au 30 juillet avec son association Football together. Il a beaucoup appris lors de son séjour sur le continent africain.
Le projet est devenu réalité grâce à l’aide du lodge Kilimacamp et l’accueil de l’école Il Toshi junior school. Pour accomplir ce voyage humanitaire, cet étudiant en deuxième année de STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) à Amiens a réuni un budget de 5000 euros. Il a été soutenu par différents partenaires dont la Ville de Poix-de-Picardie.
Un soutien de l’Olympique de Marseille
« J’ai apporté 70 maillots dont certains que j’ai créés. Mon club de Quevauvillers m’en a donné aussi. J’ai écrit un mail à l’Olympique de Marseille dont je suis supporter. Ils m’ont envoyé un colis avec des ballons et stylos. J’étais surpris de leur soutien », indique-il.
Sur place, Quentin découvre le quotidien des Masaïs, dans une réserve à quelques heures de la capitale Nairobi. Il est tout d’abord choqué par leur pauvreté. « Ils n’ont pas d’électricité ni de télévision. Ils sont heureux comme cela. Ils portent un uniforme à l’école. Ils s’y rendent à pied et jouent pieds nus. Le sol des salles de classes est en terre cuite. Lesballons sont faits en pneus. Les buts sont en bois, mais ils sont solides », énumère le Poyais âgé de 19 ans.
« Nous avons à apprendre d’eux »
Entraîneur des U 11 à Poix-de-Picardie et des U 18 à Quevauvillers, il a assuré sur place deux créneaux journaliers d’une durée de 2 h 30. « Nous faisions chaque jour un entraînement et un match à la fin. Ils avaient envie d’apprendre, de progresser et de s’amuser. Physiquement, nous avons à apprendre d’eux. Là-bas, j’ai retrouvé le vrai football avec des valeurs de tolérance et le respect des adversaires et des partenaires. Je ne suis pas juste venu montrer mon savoir-faire. Il y a eu un véritable échange », met en avant Quentin.
Les voyages forment la jeunesse, dit l’adage. Ce séjour a été enrichissant sur le plan personnel : « Depuis que je suis revenu, je relativise les choses. J’ai progressé en anglais ». Mais ce voyage humanitaire ne sera pas sans lendemain. Quentin aimerait se rendre dans d’autres pays sur d’autres continents. « Le summum serait de jouer au football dans les favelas au Brésil », lance-t-il avec des étoiles pleins les yeux.
Des étoiles qu’il a dû voir dans ceux des petits Kenyans auxquels il a offert cette semaine de football.