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Déchets. La communauté de communes donne une seconde vie aux meubles

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La déchetterie des Grandes-Ventes possède une benne labélisée « Éco-mobilier »<br />
pour les meubles et les matelas. -
La déchetterie des Grandes-Ventes possède une benne labélisée « Éco-mobilier »

Qui ne s’est pas déjà demandé à quoi servaient vraiment les quelques centimes d’euros d’éco-participation, visibles sur toutes les étiquettes de meubles ou électroménagers ? La réponse a été donnée à la déchetterie des Grandes-Ventes et plus particulièrement auprès de Jacques Vacher, responsable des ordures ménagères et de Laurence Pholoppe, responsable environnement à la Com com du Bosc d’Eawy (CCBE).

« Cela fait faire des économies »

Depuis juillet 2014, la déchetterie des Grandes-Ventes possède une benne labélisée « Éco-mobilier » pour les meubles et les matelas. « Nous attendons une seconde benne pour Bosc-le-Hard ». La communauté de communes y trouve son compte.

Jacques Vacher souligne : « Ce marché nous permet de détourner ces encombrants. Cela fait faire des économies aux contribuables parce que c’est Éco-mobilier qui paye la rotation des camions pour l’enlèvement et le traitement. C’est un gain pour la Communauté. C’est comme les thuyas ».

La CCBE met à disposition des habitants cette benne dans sa déchetterie. Elle ne s’occupe pas du reste du parcours.

Du matelas aux tatamis

Afin d’en savoir un peu plus sur le devenir des vieux meubles, nous avons contacté la société Éco-mobilier. La personne contactée au service communication a précisé l’utilité de cet organisme : « Éco-mobilier se charge de la collecte. Puis, les déchets partent dans des centres de recyclages, après avoir été d’abord triés selon les matériaux. Le bois est broyé, le plastique est transformé en billes… pour être ensuite réutilisés ». Les meubles rembourrés, par exemple, peuvent servir de combustibles dans les cimenteries. Les meubles en plastique sont triés par catégories de plastiques, broyés et transformés en billes qui servent entre autres à fabriquer des tuyaux.

4 500 € pour la Com com

Laurence Pholoppe explique : « Ils nous versent un soutien financier, de 4 500 € pour 2015. Ils nous aident aussi pour les campagnes de communications. En 2015, nous sommes arrivés à 28 tonnes et 62 kg de déchets mobiliers collectés, soit 13 rotations de camions ».

Lire l’article entier sur internet ou dans l’édition du 19 mai

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