Invités par la Communauté de communes du pays neufchâtelois à Neufchâtel-en-Bray, Martine Laquièze, sous-préfète de Dieppe, a présenté aux élus le dispositif des Communes nouvelles.
« Ces réformes ne sont pas les ennemis des communes. Ce sont les ennemis des syndicats des communes », détaillait-elle, citant différents niveaux d’administration (écoles, eau et assainissement, électricité, lutte contre les inondations…)
La représentante de l’Etat ajoutait : « les communes ne meurent pas, elles restent sous la forme de communes déléguées », rappelant que la fusion des communes était un dispositif basé sur le volontariat. Pour « forcer » la main aux plus récalcitrants, des avantages d’ordre financier sont mis en avant.
Antoine Cocagne, maire de Fesques, a mis les pieds dans le plat : « nous, les petites communes, on a des charges supplémentaires qui nous arrivent régulièrement donc si on ne peut plus équilibrer nos budgets, c’est une incitation à aller vers les communes nouvelles ! »
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