Les bistrots de village disparaissent peu à peu de nos campagnes. Aux alentours des années 50, à la sortie de la guerre, on en comptait encore une vingtaine aux alentours d’Aumale. Il n’en reste plus que deux aujourd’hui. L’un à Vieux-Rouen-sur-Bresle, l’autre au Ronchois. Depuis 1998, Catherine Beuvain ouvre les portes du Panier Fleuri six jours sur sept avec un seul désir : faire de ce lieu mythique et historique pour le village un carrefour de la convivialité. Et visiblement cela fonctionne quand on écoute Pascal Angreville, l’un de ses clients.
Ici, c’est le centre du village. Le cœur du village, ce n’est pas la mairie, c’est le bar de Catherine. Pour la fête de la commune, c’est ici que les enfants viennent préparer leurs costumes. On vient chercher de la chaleur humaine. Je me sens un peu chez moi, c’est ma deuxième maison.
Que du bonheur pour la patronne des lieux.
Un jour, une touriste est rentrée puis s’est aussitôt excusée en me disant « oh, je crois que je viens de rentrer dans votre maison ». C’est un peu ce que je recherche. Qu’ils se sentent bien ici. Y compris les enfants. Pour eux c’est comme leur deuxième maison. Certains ont même fait leurs premiers pas dans mon bar.