Lors du conseil, mercredi 2 décembre, les élus communautaires ont acté à l’unanimité la mort du Bosc d’Eawy. Non seulement parce que cette interco’ va fusionner, comme l’oblige la loi Notre, avec Saint-Saëns et Neufchâtel au 1er janvier 2017, mais aussi parce que Bosc d’Eawy va se marier amputée d’une partie de ses membres. C’était en effet la surprise du chef : pas moins de sept villages sur les 15 du Bosc d’Eawy souhaitent partir, pour certains en s’unissant à Tôtes et d’autres à Montville. On savait depuis un an déjà que Cressy, Bracquetuit et Cropus voulaient s’échapper, mais sept en tout…
C’est bien la moitié de la population du Bosc d’Eawy, soit 3 400 habitants, qui va ainsi tourner le dos au pays de Bray en regardant vers l’Ouest. Pour la fusion, seules Ardouval, Bellencombre, La Crique, Les Grandes-Ventes, Mesnil-Follemprise, Pommeréval, Rosay et Saint-Hellier acceptent de rejoindre Neufchâtel et Saint-Saëns.
C’est en fait le départ de Bosc-le-Hard, qui a incité ses voisins à faire leurs bagages. Le maire de Grigneuseville, Alain Lefebvre a fait le choix « d’investir pour l’avenir » :
« Bosc-le-Hard a demandé son adhésion aux Portes Nord Ouest de Rouen. Notre bassin de vie, c’est Bosc-le-Hard situé à 3 km de centre à centre. Si à l’avenir, une crèche se crée à Bosc-le-Hard ou une maison de santé… Et si un jour une commune nouvelle voit le jour, ça sera autour de Bosc-le-Hard. Ça viendra probablement. »
Ce morcellement entraîne de lourds impacts financiers et de gestion. Les élus ont donc décidé de recourir à un cabinet conseil « pour nous accompagner, dès début 2016 ».
Sur le même sujet : La mort lente, mais programmée du Bosc d’Eawy