Eric Coutu a « besoin de retourner au Canada de temps en temps pour [s]e ressourcer et imprégner [s]es enfants ». Le Nord-américain a parfois le blues des grands espaces de son pays, mais sa nouvelle antre lui convient parfaitement : « Esclavelles, c’est l’idéal, à mi-chemin entre la ville et la campagne. »
« Au cœur de la nature, c’est parfait »
Ce professeur d’Histoire, qui a enseigné à Gournay et aujourd’hui Dieppe, est arrivé en France en 1996, à 24 ans. Il ne partira plus, puisque dès son premier jour de cours à la fac de Rouen, Eric rencontre sa femme. Quand est venu le moment de s’installer, le choix du couple s’est porté sur Esclavelles, « naturellement ». Pourtant, la question de s’installer en France ou au Canada s’est posée au sein du couple. « Moi je voulais retourner vivre au Canada, mais ma femme voulait rester en France, pour ne pas quitter ses parents, sa famille, son pays. Alors je suis resté par amour. » Avec sa femme, Eric Coutu achète « une vieille ferme à restaurer en 2005. Il y avait de grands espaces pour nous et les enfants, on était au cœur de la nature, c’était parfait ».
Une vieille bâtisse dans la prairie, c’est aussi le choix des Belges Nicolas et Eugénie Collaer. Originaire de Bruxelles, le couple a jeté son dévolu sur Beaussault, petit village entre Forges et Neufchâtel-en-Bray. « Avec la somme qu’on avait pour investir, on pouvait avoir un appartement sans jardin de 80 m2 à Bruxelles, quand ici on a un 200 m2 avec deux hectares de terrain », insiste Eugénie.
A 2 h 30 de Bruxelles
Qu’il soit à Bruxelles ou à Beaussault, pour le couple cela ne change rien. Elle, est journaliste indépendante et travaille à distance pour des magazines français et belges. Lui, est constamment sur la route, en tournée avec son groupe de rock. « Ce qui est important pour moi, c’est d’être à 2 h 30 de Bruxelles et 2h de Paris », souligne Nicolas.
