Une seconde association s’oppose aux carrières d’argile

C’est la dernière association qui vient de sortir : Non aux carrières et briqueteries en Bray. Son objectif est de défendre le paysage du pays de Bray en évitant, par tous les moyens « pacifiques » l’implantation de carrières d’argile sur Sommery et alentours. « On ne veut pas négocier avec Bouyer-Leroux. On ne veut pas de cette entreprise dans la région », balance Christophe Marsille, président de la nouvelle structure.

Une réunion publique est déjà prévue le 10 septembre à la salle des fêtes de Sommery. Ils veulent frapper vite et fort.

Mais pourquoi une seconde association sur le même combat, alors qu’il existe déjà Anti-carrières en Bray, lancée par des habitants de Sainte-Geneviève-en-Bray, active depuis octobre 2013 ?

Mais s’il n’y a pas d’union, c’est que les relations ne semblent pas au beau fixe. « Anti » et « Non » se sont rencontrés pour envisager de travailler ensemble. Selon un témoin de cette rencontre « les échanges étaient très musclés ».

Méthodes différentes

En réalité les deux associations n’ont pas les mêmes méthodes. La nouvelle, Non aux carrières, fait payer 10 euros par mois la cotisation pour les supports de communication, comme le site internet, les affiches et autres pancartes, lorsque les habitants de Sainte-Geneviève font avec « le système-D. On est prêt à faire quelque chose ensemble, mais pas avec du matériel qui coûte cher. C’est par le nombre qu’on arrivera à être plus fort », Souligne Jo Chalando de l’asso de Sainte-Geneviève. Même propos pour Jörg Buchmann : « La population doit nous soutenir en masse ! » Soutenir oui, mais qui ?