Un an et trois mois après la mise en place de la nouvelle municipalité, le programme électoral est déjà réalisé à 55% sur Bosc-le-Hard. Sur les 20 promesses proposées aux Bolhardais, 11 sont effectives. Bosc-le-Hard ne connaît pas d’opposition, il y a un réel consensus sur les projets à réaliser. L’unité des élus de la municipalité explique en grande partie cette efficacité.
« Ça peut être frustrant »
Il faut dire aussi que le programme ne comporte rien de révolutionnaire. Le maire, Philippe Vincent, ne veut même pas parler de « promesses. Il n’y a rien d’extraordinaire ». Pourquoi un tel enthousiasme ? « Il n’y a pas de gros investissements à faire. On a une résidence pour personnes âgées remarquable, un beau gymnase et une école agréable. On a eu de bons prédécesseurs. On a plus qu’à gérer », reconnaît sans aucune difficulté l’édile. Une position de gestionnaire qui parfois peut être « frustrant », mais pour le maire « c’est la voix de la raison » en ces temps de disette budgétaire.
Il reste maintenant l’autre moitié du programme à réaliser. Non sans difficultés pour certains sujets, comme l’agrandissement du terrain de football. Le maire rappelait en novembre qu’il voulait le faire. Philippe Vincent sait qu’il sera attendu au tournant sur ce dossier.