Le principal objet de ce conseil communautaire du 11 février, était la présentation d’une longue étude qui va se mettre en place sur le territoire. L’entreprise Terrialis a été retenue pour proposer, en juin ou juillet, un schéma de mutualisation. En gros, il s’agit de mettre en commun les moyens humains et financiers des communes membres.
“Ça peut faire peur, je veux être pédagogue”
“Par exemple, l’achat d’une saleuse pour en faire bénéficier tout le monde”, précise le PDG de la société, Sébastien Durand, lors de sa présentation devant les élus communautaires. “Jusqu’à présent, la mutualisation des services municipaux et communautaires s’est développée de manière empirique, en fonction des relations entre les élus”, explique Sébastien Durand.
Lui va proposer un schéma stratégique pour faire ça dans les règles de l’art et avec le consentement de tous.
Dès cette semaine, il a commencé à auditionner le personnel et les élus sur leurs craintes et leurs attentes. “Ça peut faire peur, c’est pour ça que je veux avoir une démarche pédagogique”, souligne le chef d’entreprise. Cela peut notamment effrayer le personnel du Bosc d’Eawy ou des villages, parce qu’il est envisagé “le transfert des agents à la communauté dans le cadre de la création d’un service commun”. L’objectif est surtout de “rationaliser des dépenses publiques pour éliminer les redondances”.
Cressy attendra
Visiblement la réunion publique du 3 février à Cressy, a permis aux élus de se décider. Ou plutôt non, de prendre la décision d’attendre. Le village a décidé de se prononcer au cours du dernier trimestre de cette année sur son éventuel départ de l’intercommunalité. Le vote du conseil municipal a eu lieu mardi 10 février, mais présenté aux élus communautaires, le lendemain. Le vote de Cressy a été présenté comme une “position de sagesse” par le président Nicolas Bertrand.